AU SOMMAIRE CE MOIS-CI

  • Éditorial
  • Les sept paroles du Christ en croix
  • 5 Dieu au cœur de nos solitudes
  • Disponibilité de Marie
  • Informations régionales
  • Méditations du Rosaire

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La mémoire collective marseillaise garde bien vivant le désastre de la grande peste de 1720. Arrivée de Syrie en bateau, l’épidémie fit plus de 40 000 morts, soit un tiers des habitants de la ville. Elle garde aussi bien vivant le zèle héroïque de Mgr de BELZUNCE et de quelques prêtres et diacres rescapés, au service des malades et des mourants. Bien vivant aussi ce 1er novembre 1720 où il consacra la ville au Sacré-Cœur de Jésus. L’épidémie cessa presque immédiate-ment. Mgr AVELINE, archevêque de Marseille, a renouvelé cette consécration le 1er novembre dernier. Ceci pour nous inviter à nous rappeler que le Sacré-Cœur de Jésus est le cœur de Dieu lui-même. Que signifie que Dieu ait un « cœur » ?

Le cœur est lié dans la tradition biblique, à la mémoire (Lc 1, 51) et à l’action. Il est le lieu où s’élaborent bons ou mauvais projets. Ces projets révèlent le fond des cœurs (Mt 12, 34-35). Il est le lieu dans lequel est enfermée, en quelque sorte, toute la vie de celui ou de celle en qui il bat. Dire que Dieu a un cœur signifie donc désigner en Lui le fait que tous les hommes sont « inscrits » dans sa mémoire et dans son action. Cette action de Dieu, nous l’appelons Providence. Nous pouvons avoir la tentation de penser que l’histoire échappe à Dieu. Demandons-lui très simplement ce regard de foi qui nous fera discerner sa Présence et prendre part à son action dans ce monde.

Fr. Olivier-Marie CORRE, o.p.

Coordinateur du Bulletin du Rosaire