AU SOMMAIRE CE MOIS-CI

  • Éditorial
  • Les diamants inconnus
  • Saint Jean, le disciple trop aimé ?
  • Dans la main de Dieu
  • Informations régionales
  • Méditations du Rosaire

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La Résurrection au terme du chemin

Êtes-vous angoissés ? Il y a de quoi : apostasie silencieuse de la France, accumulation de législations contraires à la Loi naturelle, climat moral délétère, sentiment de déclin et de déclassement, scandales dans l’Église, crise économique, migratoire, sanitaire et écologique, etc. Sans compter ce que chacun peut porter en son cœur de plus personnel : deuil, solitude, divisions familiales, etc.
Le désespoir peut nous étreindre. C’est un problème. Autrefois les païens se convertissaient en observant les premières communautés chrétiennes : « Voyez comme ils s’aiment ! ». On pourrait faire un examen de conscience en se demandant si, en outre, les païens peuvent nous regarder vivre et s’exclamer : « Voyez comme ils espèrent ! ». Sans compter nos enfants à qui nous ne donnons pas toujours le spectacle d’une vive espérance. Pas question de reprocher aux catholiques leur désespoir.
Mais l’espérance fonde la vie chrétienne selon saint Paul : « Il ne faut pas que vous vous désoliez comme les autres qui n’ont pas d’espérance » (1 Th 4, 13). Quelle espérance ? Jésus vient habiter nos épreuves. La promesse de la vie éternelle auprès de Dieu. Et d’ici là, la joie qu’il y a à communier avec notre prochain dans les biens de la grâce : l’Écriture Sainte, les sacrements, la charité fraternelle. La vie est un long Carême ? Mais la Résurrection est au terme du chemin.

Fr. Jean-Thomas de Beauregard, o.p.