AU SOMMAIRE CE MOIS-CI

  • Éditorial
  • Les mains vides de Thérèse de Lisieux
  • La circoncision, signe de l’Alliance
  • Dieu est bon et nous ne le savons pas !
  • Informations régionales

Pour lire l’ensemble du Bulletin mensuel de votre région et rejoindre la grande famille du Rosaire et des dominicains, il faut vous abonner !

Pour en savoir plus et prendre contact, cliquez-sur le bouton ci-dessous

Noël : l’armée des ombres est née

À la radio angélique, un appel : « Ici Bethléem, les bergers parlent aux bergers ». Le message est crypté : les démons pourraient capter l’émission et monter un attentat contre l’enfant. C’est ce qu’Hérode fera sous leur influence, en vain.
La résistance contre l’empire du péché et de la mort est modeste. L’armée des ombres, c’est Marie et Joseph, le bœuf et l’âne. Mais déjà les bergers accourent pour voir le Sauveur, ce bébé rose et gazouillant. Bientôt, s’y ajouteront des mages pour renforcer le contingent.
La résistance tient son acte de naissance. Le péché et la mort semblent encore triompher partout mais leurs jours sont comptés. Dans le secret, on s’organise autour de l’enfant. Un jour ce sera la libération ! D’ici là, il faut que d’autres rejoignent cette armée des ombres qui est l’Église.

Pourquoi l’armée des ombres ? Parce que l’Église est bien une armée, avec un chef, le Christ. L’ennemi, c’est Satan. La victoire a été acquise par Jésus crucifié et ressuscité. Mais en attendant son retour en gloire, le combat fait rage. Satan pratique la politique de la terre brûlée. Il a perdu mais il veut détruire tout ce qu’il peut dans son mouvement de retraite. Il faut donc nous battre, nous les soldats du Christ. Nos armes sont la vérité et la charité. Rien de plus puissant que ces armes-là qui se présentent sous l’apparence de la faiblesse !
À Noël retentit l’appel des anges. Ensemble, abonnés ou lecteurs occasionnels du
Bulletin du Rosaire, rejoignons l’armée des ombres autour de notre général qui nous sourit depuis la mangeoire de la crèche.

Fr. Jean-Thomas de Beauregard, o.p.